Le CHIREC participera à «l’Urology Week 2016» du 26 au 30 septembre

Organisée par l’European Association of Urology, cette semaine a pour but d’informer au mieux le grand public sur tout ce qui a trait à l’urologie. Une fois de plus, le CHIREC y participera sur ses différents sites en organisant des stands d’information. L’occasion également pour les urologues de présenter sur le site Edith Cavell la toute dernière version du Robot Da Vinci récemment acquise.

Fidèle à sa tradition d’être à la pointe de l’innovation et d’offrir au patient les bénéfices des nouvelles technologies, le CHIREC a été le premier hôpital bruxellois à s’équiper de la dernière génération du robot Da Vinci.

Toujours plus loin grâce au Robot
« Le service d’urologie du CHIREC disposait déjà d’une longue expérience en chirurgie robotique. Cette technique est depuis longtemps incontournable pour la chirurgie de la prostate, réduisant le risque de complications sur la continence urinaire et la dysfonction érectile. Elle s’est également imposée dans la chirurgie du rein, en particulier pour la néphrectomie partielle qui permet de conserver le rein même en cas de lésion tumorale », relève le Dr Charles Chatzopoulos, urologue aux Cliniques Edith Cavell et Ste-Anne St-Remi et Chef du Pôle Viscéral pour le futur hôpital Delta.

« Actuellement, on arrive également à réaliser par robot des reconstructions complètes de vessie avec de l’intestin après cystectomie. Les femmes peuvent aussi bénéficier des avantages que procure la chirurgie robotique pour des reconstructions complexes de périnée en cas de prolapsus, pathologie fréquente », poursuit le Dr Chatzopoulos.

Nombreux avantages de la chirurgie robotique
Comme le rappelle l’urologue, la chirurgie robotique – moins invasive – présente de nombreux avantages pour le patient : « Opter pour le robot, cela signifie moins de douleur, moins d’infections, souvent moins de transfusions nécessaires. Et vu la plus grande précision du geste, s’il est dans les mains d’un chirurgien expérimenté, l’utilisation du robot rime aussi avec moins de complications. Et au final, tous ces avantages permettent inéluctablement de réduire la durée d’hospitalisation et une récupération plus rapide. »

Si le robot présente un certain nombre d’avantages pour le patient, il en présente aussi pour le chirurgien. « Le grand inconvénient de la laparoscopie était la diminution pour le chirurgien de la précision dans l’exécution de son geste vu qu’il travaille avec des instruments longs, rigides, tenus à bout de bras et dont la mobilité est réduite par les trocarts.  En chirurgie robotique, les instruments sont articulés et la console du robot permet de reproduire exactement les gestes effectués par la main du chirurgien, ce qui permet de retrouver la finesse d’exécution avec des gestes plus naturels. A cela s’ajoute la vision tridimensionnelle et en haute définition du robot, ce qui permet de visualiser l’anatomie avec un maximum de détails », explique le Dr Chatzopoulos.

Toute nouvelle version du Da Vinci
En juin dernier, le CHIREC est encore allé un pas plus loin en faisant l’acquisition du Da Vinci Xi. « Outre ses améliorations en termes de vision full HD tridimensionnelle, cette toute dernière version du robot Da Vinci permet une liberté de mouvement encore plus grande et une installation simplifiée (et donc plus rapide), qui permet à son tour de changer facilement  de zone opératoire . Il comporte également une série d’instruments supplémentaires pour opérer (systèmes de coagulation, d’agrafage, commandés directement par le chirurgien via le robot), ainsi que pour affiner le diagnostic (par ex. grâce à des systèmes mettant en évidence la vascularisation des organes) », précise Charles Chatzopoulos.

Enfin, grâce à sa vocation multidisciplinaire, il devra permettre d’étendre son utilisation à d’autres spécialités (par ex : chirurgie digestive, bariatrique, pulmonaire, gynécologique, …).  Des chirurgiens du Chirec sont d’ailleurs déjà en train d’acquérir l’expérience nécessaire pour aborder ces technologies passionnantes dans les différentes spécialités concernées.

Et bien sûr, même si la chirurgie urologique avec le robot prend des allures de plus en plus techniques, la collaboration avec le médecin traitant reste fondamentale, afin de répondre aux besoins du patient et mériter sa confiance.

• Hôpital de Braine-l’Alleud – Waterloo: lundi 26 septembre – vendredi 30 septembre 2016 de 9h à 16h.
• Clinique Edith Cavell: mardi 27 septembre 2016 de 10h à 16h
• Clinique Ste-Anne St-Remi: mardi 27 septembre 2016 de 8h à 16h